Chaque nuit, la façon dont une personne s’installe dans son lit en dit long sur ce dont son corps a réellement besoin. Elle se couche sur le dos, se replie sur un côté, s’étire sur le ventre, ou change de position plusieurs fois avant de trouver enfin la posture qui l’apaise. Ce profil de dormeur n’est pas un détail anodin : il conditionne le choix du matelas, du sommier et de l’oreiller, mais aussi la manière dont les réveils seront ressentis au fil des jours. Aux Meubles Mercier, magasin de literie en ligne et près de Béthune dans les Hauts-de-France, nous partons toujours de cette réalité : ce n’est pas la fiche technique qui décide, c’est le corps. Nous travaillons avec plusieurs marques de literie de renom comme Dorelan, Epeda, Simmons, Treca, Tempur, Dunlopillo ou Lattoflex, et nous utilisons cette diversité pour construire, avec chaque personne, un ensemble cohérent qui va du sommier à l’oreiller en passant par le matelas.
- Comprendre son profil de dormeur
- Chez Meubles Mercier, c’est votre corps qui décide !
- Le dormeur sur le dos : le goût de l’équilibre
- Le dormeur sur le côté : le jeu des appuis
- Le dormeur sur le ventre : préserver la nuque et le bas du dos
- Le dormeur aux positions multiples : une literie tolérante
- Le rôle discret mais essentiel du sommier
- Notre façon d’accompagner chaque dormeur
Comprendre son profil de dormeur
Avant même de parler de marques ou de technologies, nous invitons chacun à commencer par identifier comment il se comporte réellement pendant la nuit. D’ailleurs, la plupart des personnes disent « je dors sur le côté » ou « je m’endors sur le dos », mais souvent le corps, une fois profondément endormi, retourne souvent à sa posture préférée. Ce schéma de sommeil est la base de tout : il indique comment le poids se répartit sur le matelas, comment la colonne se place et quelles zones sont les plus sollicitées.
- Lorsqu’une personne dort majoritairement sur le dos, elle repose sur plusieurs points d’appui bien distincts : l’arrière de la tête, les omoplates, le bassin et les talons. Un couchage trop souple laisse le bassin s’enfoncer, ce qui accentue la cambrure lombaire. À l’inverse, une surface trop ferme concentre les pressions sur ces zones et peut provoquer raideur et inconfort.
- Le dormeur sur le côté présente une autre configuration : l’épaule et la hanche deviennent les points de charge principaux, tandis que la taille et la nuque demandent un soutien précis. Si le matelas est trop ferme, les appuis se transforment en véritables points de pression. S’il est trop moelleux, le corps s’enfonce de façon irrégulière et la colonne se tord.
- Enfin, la personne qui dort sur le ventre impose à sa nuque une rotation prolongée et place facilement le bas du dos en hypercambrure. Dans ce cas, un excès de fermeté ou une hauteur d’oreiller inadaptée peuvent suffire à déclencher des douleurs au réveil.

Notre rôle chez Meubles Mercier consiste à écouter cette description, à la relier à l’expérience que nous avons des différentes technologies de matelas et des divers types d’oreillers, puis à proposer un ensemble qui respecte la manière dont le sommeil se construit naturellement.
Chez Meubles Mercier, c’est votre corps qui décide !
Nous ne cherchons pas à imposer une marque ou un produit vedette. Nous nous appuyons sur un panel complet de solutions de literie et nous laissons le corps trancher. Quand une personne vient nous voir, en magasin ou en ligne, nous l’invitons à exprimer ses ressentis plutôt qu’une simple préférence de fermeté. Elle nous explique comment elle s’endort, si elle a tendance à avoir chaud, si elle se réveille avec la nuque raide ou les reins sensibles. À partir de là, nous savons mieux à quel profil de dormeur nous avons affaire.
Ce portrait nous permet de choisir parmi les univers de Tempur, Treca, Epeda, Simmons, Dorelan, Dunlopillo ou Lattoflex la combinaison qui fera sens. Certains modèles privilégient le soutien segmenté grâce aux ressorts ensachés, d’autres misent sur la mousse à mémoire de forme pour répartir les pressions, d’autres encore sur la mousse haute résilience pour un confort stable et tonique. À chaque fois, nous cherchons la continuité entre le sommier, le matelas et l’oreiller, comme s’il s’agissait d’un seul et même système au service du dormeur.
Nous aimons dire que nous ne vendons pas seulement un matelas, mais un alignement vertébral et une répartition des appuis. Quand la personne se couche dans sa position habituelle, tout doit se mettre en place naturellement, sans qu’elle ait besoin de se contorsionner ou d’empiler les oreillers pour trouver le bon angle.
Le dormeur sur le dos : le goût de l’équilibre
Lorsqu’une personne nous explique qu’elle se sent mieux lorsqu’elle est étendue sur le dos, nous pensons immédiatement à la recherche de stabilité et d’équilibre. Dans cette position, la colonne doit conserver ses courbures naturelles, ni plus ni moins. Un matelas trop moelleux provoque un effet hamac, un modèle trop ferme accentue les points de pression.
Nous nous tournons alors volontiers vers un matelas à ressorts ensachés ou un matelas hybride associant ressorts et mousse technique. Les gammes de Simmons, Epeda, Treca ou Dorelan offrent des suspensions qui réagissent de façon indépendante sous chaque zone du corps. Cette construction permet de soutenir les lombaires tout en laissant les épaules et le bassin s’enfoncer juste ce qu’il faut.
Pour l’accueil, nous proposons souvent une couche de mousse mémoire ou de mousse viscoélastique comme on en trouve chez Tempur ou Dorelan. L’idée est d’obtenir un contact enveloppant mais contrôlé, qui épouse les courbes sans donner l’impression de s’enfoncer profondément. Le dormeur sur le dos ressent alors une sensation de maintien homogène et de relâchement musculaire progressif.
L’oreiller adapté au dormeur sur le dos
Une fois ce socle posé, quid de la taille de l’oreiller. Sur le dos, la nuque a besoin d’être soutenue tout en restant dans le prolongement du haut du dos. Nous conseillons donc une hauteur d’oreiller moyenne, associée à une densité intermédiaire. Un oreiller à mémoire de forme, d’environ douze ou treize centimètres, permet de combler le creux cervical sans pousser la tête vers l’avant.
Les modèles proposés par Dorelan ou Tempur illustrent bien cette approche : la mousse réagit à la chaleur corporelle, se moule progressivement à la nuque et répartit la pression sur une surface plus large. Lorsque la personne respire calmement, la gorge reste dégagée, la tête ne roule pas d’un côté à l’autre et les muscles du cou peuvent enfin se détendre. Le couplage matelas-oreiller devient alors la vraie clé du confort.
Le dormeur sur le côté : le jeu des appuis
Le dormeur latéral vient souvent nous voir avec des remarques très concrètes : épaule engourdie, hanche sensible, sensation d’être cassé en deux au réveil. Dans cette posture, l’épaule et la hanche prennent en charge une grande partie du poids du corps. Le matelas doit donc être capable de les laisser s’enfoncer tout en maintenant la taille et la nuque.
Pour cet autre profil de dormeur, nous privilégions souvent des matelas à zones de confort différenciées. Chez Simmons, Epeda ou Treca, certains modèles offrent une zone épaules plus souple et une zone lombaire renforcée. Le résultat est simple : lorsque la personne se couche sur le côté, sa colonne reste droite, comme si elle était debout mais en position horizontale.
Nous orientons aussi régulièrement vers des matelas en mousse à mémoire de forme ou en mousse haute résilience issus des collections Tempur, Dorelan, Lattoflex ou Dunlopillo. Ces matériaux épousent la forme de l’épaule et de la hanche, réduisent la pression sur les articulations et procurent une sensation de cocon très appréciée des dormeurs latéraux, surtout lorsque la journée a été physiquement intense.
Un oreiller qui remplit l’espace entre épaule et nuque
En parallèle, l’oreiller doit jouer un rôle très précis. Sur le côté, l’épaule agit comme un point d’appui qui surélève la tête par rapport au matelas. Si l’oreiller est trop plat, la tête penche vers le bas ; s’il est trop haut, elle bascule vers le haut. Dans les deux cas, la nuque se tord. Pour éviter cela, nous recommandons un oreiller plus épais, souvent autour de quatorze ou quinze centimètres, avec une bonne tenue de forme.
Des oreillers comme l’oreiller Dorelan Sense, en version haute, offrent exactement ce type de soutien. La mousse mémoire, alliée à une structure ventilée, crée un remplissage précis de l’espace entre l’épaule et la tête. Le cou reste ainsi dans l’axe de la colonne, les tensions se relâchent peu à peu et l’épaule, bien calée dans le matelas, ne se retrouve plus comprimée. Nous insistons aussi sur l’importance d’une enveloppe respirante et lavable, d’où ces housses techniques qui participent à une hygiène de sommeil saine et à une bonne régulation de la température.
Le dormeur sur le ventre : préserver la nuque et le bas du dos
Quand quelqu’un dort principalement sur le ventre, nous savons qu’il va falloir jouer finement pour réduire les contraintes sur son cou et son dos. Cette posture crée une torsion cervicale et peut accentuer la cambrure lombaire si le matelas n’est pas adapté. Notre objectif n’est pas de changer de force cette habitude, mais d’en limiter les potentiels effets néfastes.
Nous conseillons généralement un matelas avec accueil souple mais doté d’un soutien interne sérieux. Un excès de fermeté sous le buste pousse le bas du dos à se creuser davantage. À l’inverse, un matelas trop mou laisse le bassin s’enfoncer disproportionnellement. Les mousses à mémoire de forme de chez Tempur, Dorelan ou Dunlopillo offrent un compromis intéressant : elles se laissent comprimer là où c’est nécessaire tout en préservant la structure de soutien. Certains matelas à ressorts ensachés avec une couche d’accueil généreuse peuvent également convenir, en particulier chez Treca ou Epeda. Nous veillons alors à ce que la personne ne ressente pas de point de dureté sous la poitrine et que le bas du dos reste relativement proche de sa courbure naturelle.
Et côté oreiller alors ? Discret et très plat
Pour ce profil de dormeur, l’oreiller devrait presque se faire oublier. Un oreiller trop épais suréleverait la tête et accentuerait l’extension du cou. Nous favorisons donc des oreillers très plats, souvent autour de huit à dix centimètres, voire un peu moins selon la morphologie. Les mousses mémoire de forme en faible hauteur ou les oreillers synthétiques souples permettent d’offrir un contact doux sans exagérer la hauteur.
Nous expliquons souvent qu’un dormeur ventral peut, dans certains cas, tester le repos sans oreiller pendant quelques nuits, surtout si le matelas a été choisi pour limiter la cambrure lombaire. Cette démarche se fait toujours en douceur, en écoutant les retours du corps. Notre rôle est d’ajuster, de proposer des alternatives et de rester disponibles pour réévaluer la configuration si nécessaire.
Le dormeur aux positions multiples : une literie tolérante
Beaucoup de personnes se reconnaissent dans un profil plus mouvant. Elles s’endorment sur le dos, se réveillent sur le côté, passent un moment sur le ventre. Nous parlons alors d’un profil de dormeur polyvalent, pour lequel le matelas comme l’oreiller doivent offrir une grande capacité d’adaptation.
Nous privilégions, pour ces profils, des matelas offrant une indépendance de couchage marquée et un bon retour élastique. Les ressorts ensachés des collections Simmons, Epeda ou Treca sont particulièrement intéressants : chaque ressort réagit individuellement, ce qui permet au corps de changer de position sans perturber le reste de la surface. Les mousses à mémoire de forme de nouvelle génération, présentes chez Tempur, Dorelan ou Lattoflex, ont également évolué pour proposer un retour plus dynamique, moins figé.
Pour ces dormeurs, nous cherchons un confort médian capable de rester agréable, quelle que soit la posture. Le matelas ne doit ni trop épouser la forme du corps, ni être trop rigide ; il doit accompagner les changements de position au lieu de les freiner.
Un oreiller qui s’adapte aux changements de posture
Du côté de l’oreiller, notre conseil se porte généralement sur une hauteur intermédiaire et une souplesse moyenne. Un oreiller trop haut serait pénalisant sur le dos, un modèle trop plat serait insuffisant sur le côté. Nous proposons donc des oreillers en mousse mémoire, en latex ou en microfibres haut de gamme, capables de se comprimer doucement puis de reprendre leur forme. Certains modèles offrent une zone centrale plus souple et des bords légèrement plus fermes, ce qui permet au dormeur de choisir la partie la plus adaptée à sa position du moment. D’autres sont réversibles, avec une face plus moelleuse et une face plus tonique. À chaque fois, nous cherchons à ce que la tête puisse se repositionner facilement sans casser l’alignement de la nuque.
Le rôle discret mais essentiel du sommier

Nous le répétons souvent : un matelas performant posé sur un sommier inadapté perd une grande partie de son potentiel. Le sommier n’est pas juste un support ; il fait partie intégrante du système de soutien. C’est pourquoi nous accordons autant d’attention à ce choix qu’à celui du matelas.
- Un sommier à lattes, associé à un matelas en mousse ou en latex, permet d’obtenir un soutien précis, modulable et bien ventilé. Selon le profil de dormeur, nous pouvons recommander des lattes plus souples dans la zone épaules ou plus fermes dans la zone lombaire.
- Un sommier tapissier à ressorts se mariera plutôt avec un matelas à ressorts ensachés pour offrir une sensation de réactivité et un accueil confortable.
- Pour certains besoins spécifiques, les sommiers de relaxation proposés par des marques comme Lattoflex ou Tempur apportent une réponse supplémentaire. Ils permettent de relever légèrement la tête ou les jambes, ce qui peut être particulièrement appréciable pour les personnes sujettes aux problèmes de circulation ou aux reflux. Là encore, nous veillons à conserver une cohérence avec le profil de dormeur : la position choisie doit prolonger, et non contredire, la posture naturelle de sommeil.
Notre façon d’accompagner chaque dormeur
Que la rencontre se fasse en ligne ou dans notre magasin de literie près de Béthune, nous avons la même démarche : écouter d’abord, conseiller ensuite. Nous posons des questions sur le sommeil, sur les douleurs éventuelles, sur les habitudes de vie. Nous demandons dans quelle position la personne se réveille le plus souvent, si elle a tendance à avoir chaud, si elle partage son lit ou non. C’est à partir de ces informations que nous construisons nos recommandations.
En magasin, nous pouvons inviter nos clients à s’allonger dans la position habituelle sur plusieurs matelas, à tester différents niveaux de fermeté et à ressentir la différence entre un accueil mousse et un accueil ressorts, entre une sensation enveloppante et un soutien plus tonique. Nous observons la position de la tête, l’alignement des épaules, la courbure du dos, et nous ajustons nos propositions en conséquence.
En ligne et sans ces possibilités de test, nous capitalisons sur notre connaissance des gammes des marques de literie avec lesquelles nous travaillons depuis de nombreuses années comme Lattoflex, Treca, Dunlopillo, Epeda, Simmons, Tempur et Dorelan pour orienter vers les produits qui correspondent réellement au profil de dormeur et non à un confort standardisé.
En fin de compte, lorsque nous disons « dites-nous comment vous dormez, nous vous dirons comment vous équiper », c’est parce qu’en parlant de vos habitudes et en décrivant vos sensations, nous pourrons vous donner les clés pour sélectionner le sommier, le matelas et l’oreiller qui vont conviendront le mieux.
